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La souffle comme porte d’entrée vers des expériences élargies de conscience


Depuis l'aube des temps, nos ancêtres ont compris la puissance de la respiration. En régulant leur respiration, les mystiques, les chercheurs spirituels et les yogi en particulier ont découvert qu'ils pouvaient maîtriser leur esprit et atteindre des états de conscience modifiés, une profonde guérison, voire une libération totale.


La compréhension profonde de la respiration transcende au reste les frontières culturelles et linguistiques. Par exemple, les mots «souffle» et «esprit» sont souvent identiques dans de nombreuses langues, tels que le grec (pneuma), le latin (spiritus), l'hébreu (ruach) et l'arabe (rouh). Le terme sanskrit 'prana' renvoie à la fois au souffle et à l'énergie vitale, et la pratique du «pranayama» vise à élargir cette force de vie.


Aujourd’hui, le pranayama, ainsi que d'autres pratiques comme le Qigong, ont trouvé leur place dans notre monde moderne, pour aider chacun à établir des schémas respiratoires capables de corriger les effets néfastes du stress de la vie contemporaine.


La respiration holotropique, développée dans les années 1970 par le psychiatre tchèque Stanislav Grof et sa femme Christina, est un autre exemple de l'utilisation de la respiration pour cheminer vers la guérison. Cette technique a l’originalité de faire passer celui qui la pratique par des états de conscience modifiés, sans aucune prise de substances particulières. Retrouvons dans cet article ses principales caractéristiques.


Le rôle de la respiration


La respiration holotropique se distingue en faisant de l’augmentation et de l’amplification du rythme respiratoire son principal instrument.

La science matérialiste a transformé les différentes modifications du souffle en des pathologies bonnes à tranquilliser de diverses manières, comme l’hyperventilation. Ce faisant, Stanislav Grof considère que la science matérialiste a fait perdre à la respiration son sens sacré et son potentiel de guérison.


En cherchant à réhabiliter une approche thérapeutique de la respiration, Grof a découvert que l'accélération volontaire du rythme respiratoire a la capacité de faire se relâcher des défenses psychologiques profondément ancrées. Il peut en découler l’expression et la libération de matériels psychiques forts qui autrement compliquent nos vies.

Le rôle de la musique


Une séance de respiration holotropique s’accompagne de musiques évocatrices afin d’aider les participants à s'abandonner complètement et à lâcher les interférences du mental.


Là encore, cette composante s’inspire d’une longue tradition de cultures qui ont fait de la musique un allié de guérison et de rituels libérateurs. Grof évoque par exemple les rituels de guérison navajos menés par des chanteurs dont la sophistication à pu être comparée à celle des scénarios des opéras wagnériens.


La séance de respiration holotropique commence généralement par une musique dynamique, fluide et émotionnellement stimulante et rassurante. Au fur et à mesure de la séance, la musique augmente progressivement en intensité. L’objectif n’est pas le divertissement et l’écoute «agréable aux sens», mais bien l’induction d’une réaction d’altération de l’esprit, capable de venir débloquer et guérir le psychisme humain.


La fin de la séance


Mandala est un mot sanskrit qui signifie littéralement «cercle» ou «achèvement».


Dans sa signification la plus large, ce mot peut désigner tout motif présentant une complexité géométrique symétrique, à l'image d'une toile d'araignée, de l'agencement des pétales d'une fleur, d'un coquillage, de l'image créée par un kaléidoscope, du vitrail d'une cathédrale gothique ou encore du dessin d'un labyrinthe sur son sol.


La fin de la séance de respiration holotropique se caractérise par le dessin d’un tel mandala.


Le participant est plus spécifiquement invité à s'asseoir, à méditer sur son expérience et ce qu’il a traversé, puis à trouver une manière d’exprimer ce qu’il a vécu à travers ce dessin.


Ce partage final n’est pas un simple témoignage. Il constitue une part intégrante du processus d’intégration de l'expérience. En effet, verbaliser son expérience contribue à sa cristallisation dans la conscience, favorisant ainsi une assimilation plus profonde. Il s'agit d'une étape fondamentale, voire incontournable, qui clôture la démarche initiée par la respiration holotropique.


Conclusion


Le travail respiratoire holotropique s'appuie sur des principes et des découvertes issus de nombreuses disciplines, traditions et cultures. Il illustre parfaitement comment des pratiques ancestrales peuvent être réinterprétées et réutilisées dans un contexte moderne pour le bien-être et la guérison.


On ne compte plus les participants qui ressortent de ces séances transformés.


Au

-delà de l'éclairage que ces ateliers offrent aux participants sur les richesses inexplorées de la Conscience, ils permettent également d'adresser et de résoudre des problématiques psychologiques complexes. Des affections chroniques telles que la dépression peuvent trouver des voies de soulagement, tout comme de nombreux troubles psychosomatiques. Même des pathologies plus graves et handicapantes comme l’arthrose et l’ostéoporose pourront s’atténuer ou se résoudre d'elles-mêmes.


S’il vous intéresse d’explorer par vous-même la respiration holotropique ou d’en parler à un proche qui en tirerait un bénéfice, nous vous renvoyons vers nos programmes :


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