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La vulnérabilité au cœur de la thérapie transpersonnelle



« La vulnérabilité n’est pas bien ou mal : ça n’est pas une émotion mauvaise, ni positive d’ailleurs. En fait, la vulnérabilité est le cœur de toutes les émotions et sentiments. Ressentir, c’est être vulnérable. Penser que la vulnérabilité est une faiblesse, c’est croire que ressentir est une faiblesse. Renfermer notre vie émotionnelle par peur que le prix sera trop élevé, c’est s’éloigner de cette chose exacte qui donne du sens à nos vies. » – Brené Brown, Le pouvoir de la vulnérabilité


La thérapie transpersonnelle est une approche de la psychologie née au début des années 70’ dont deux des précurseurs sont Abraham Maslow (psychologie humaniste) et Stanislaw Grof (Respiration holotropique). Cette approche intègre aussi bien la psychologie classique que les données philosophiques des grandes traditions spirituelles et les recherches scientifiques contemporaines.


L'expérience subjective de la personne est prise en compte. C'est pourquoi les expériences, qu'elles soient spirituelles, mystiques, parapsychologiques ou liées à des états de transe ou des états de conscience modifiée, font partie du domaine de recherche transpersonnel(le).


Dans nos propositions d'hypnose de groupe, comme COSMOGONIA, sur la thématique "LES INUITS", voyage en hypnose au travers de l’histoire de la création du monde du peuple Inuit, la vulnérabilité, représentée par un petit moineau, soutient le héros créateur ou la force créatrice à l’œuvre dans le monde.


Cette image du moineau chez les Inuits est une belle métaphore de ce qui peut être recherché lorsqu’on s’engage dans un processus thérapeutique transpersonnel : permettre à notre enfant vulnérable de retrouver toute sa légitimité, sa place dans notre vie d’adulte et de sortir de la croyance qu’être vulnérable serait un signe de faiblesse.


Lors de la construction de l’Ego et du processus d’individualisation, nous forgeons notre personnalité, notre système de survie, notre carapace, notre persona en fonction de nos liens sécurisants ou non avec nos proches, notre environnement et même notre culture. Nous tentons tant bien que mal de répondre aux attentes des adultes, qu’elles soient vraies ou interprétées comme vraies par l’enfant. Assez vite, il devient assez clair, que ce soit au sein de la famille, de l’école et plus tard, dans le monde du travail, qu’il vaut mieux être fort, réussir et ne pas être trop sensible, être parfait, etc. Pour cela, il va falloir enfouir au plus profond de soi tout ce qui ne correspond pas aux normes proposées. Ceci qui nécessite de se couper d’une grande partie de ce qu’est l’expérience humaine, à savoirc’est-à-dire, se laisser traverser par toutes les émotions que la vie nous propose, sans qu’elles ne soient jugées ou cataloguées positives ou négatives, même si certaines sont plus confortables à vivre que d’autres. Enlever la carapace qui nous a permis de nous construire pour découvrir notre être véritable demande du courage : celui d’oser la vulnérabilité. Courage vient de l’ancien français corage, du latin cor, « cœur » et du suffixe -age.

Arrive alors le moment de déposer les armes et d’entrer dans l’acceptation et l’amour de soi, aimer qui nous sommes vraiment, non pas un être parfait mais un être véritablement humain et donc vulnérable. Le processus d’individuation peut dès lors commencer pour que nous puissions devenir, petit à petit, un être unifié et relié à son environnement, pouvant se laisser traverser par la Vie.

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